Le coût des études en France est l’un des plus faibles au monde. Étudiant français ou européens, l’État prend en charge la plus grande part des frais de scolarité des formations suivies dans les établissements supérieurs publics.
Les droits d'inscription dans les établissements publics
Choisir d’étudier en France, c’est accéder à des formations de qualité et accessibles au plus grand nombre. Les droits d'inscription dans les établissements d'enseignement supérieur français sont faibles car l’État prend en charge l’essentiel du coût des formations dispensées dans les établissements publics. Le coût réel des études est le même qu’ailleurs. La différence est qu’en France, que vous soyez français ou européen, l’État en assume la plus grande part. Cela représente un investissement annuel moyen de 14 000 euros en moyenne par étudiant.
La majorité des droits d'inscriptions dans les établissements publics sont pour l'année 2024-2025 :
- 175 euros pour une année en cycle de Licence;
- 250 euros pour une année en cycle de Master;
- De 600 à 2500 euros pour une année de cursus en formation d'ingénieur dans un établissement sous tutelle du ministère en charge de l’enseignement supérieur ;
- 380 euros pour une année de Doctorat.
Bon à savoir
- Les écoles d’ingénieurs sous tutelle des ministères en charge de la défense (ENSTA Paris Tech, ISAE, Polytechnique …), de l’économie (Mines Paris Tech, les écoles de l’Institut Mines Telecom …) et de l’agriculture (AgroParisTech, Montpellier Sup Agro …) pratiquent des tarifs différents. Renseignez-vous bien sur le montant des droits d’inscription et des frais de scolarité sur le site de l’école qui vous intéresse.
- Il existe également des frais de concours pour accéder aux écoles d'ingénieurs.
Retrouvez les montants des droits d'inscription pour l’ensemble des formations dispensées dans les établissements publics français sur le site du du gouvernement dédié aux étudiants. Vous accéderez notamment au détail du coût des études de troisième cycle en médecine et pharmacologie.
Quels sont les établissements publics concernés?
Voici la liste des principaux établissements d’enseignement supérieur publics en France dont l’essentiel des droits d'inscription est pris en charge par l’État :
- l’ensemble des universités françaises ;
- l'ensemble des communautés d'universités et établissements ;
- les instituts nationaux polytechniques ;
- les cinq écoles centrales (Paris, Lille, Lyon, Marseille, Nantes) ;
- les six instituts nationaux des sciences appliquées ou INSA (Lyon, Rennes, Toulouse, Rouen, Strasbourg et Centre-Val de Loire) ;
- les trois universités de technologie (Compiègne, Belfort-Montbéliard, Troyes) ;
- les quatre écoles normales supérieures ou ENS (Paris, Saclay, Lyon, Rennes) ;
- 9 établissements et écoles d'ingénieurs extérieurs aux universités,
- vingt grands établissements comme le Collège de France, le Conservatoire national des arts et métiers (Cnam), l’Institut national de langues et de civilisations orientales (Inalco) ou encore l’école des hautes études en sciences sociales (Ehess) ;
- les cinq établissements français à l’étranger : l’école française d'Athènes, l’école française de Rome, l’école française d'Extrême-Orient, l’Institut français d'archéologie orientale du Caire et la Casa de Velázquez de Madrid ;
- les vingt-cinq organismes publics de recherche dont le CNRS, le CNES, le CIRAD, l’INSERM, l’INRA, ou encore l’IFREMER.
N’hésitez pas à vous renseigner pour vérifier si votre établissement en fait bien partie.
Les frais de scolarité dans les établissements privés français
Les frais d'inscription dans les établissements privés, notamment dans les écoles de commerce, sont sensiblement plus élevés que dans le public. En général, ils atteignent 3 000 à 20 000 euros par an. Renseignez-vous sur le site de chaque établissement pour connaître le montant exact des frais d'inscription de votre formation.
18 % des étudiants en France sont inscrits dans des établissements privés. Le caractère privé d’un établissement signifie qu’il n’a pas été créé par l’État. Le niveau des financements publics y est donc variable. Dans certains cas, l’État peut reconnaître officiellement un établissement et l’autoriser à délivrer les diplômes nationaux. Il dispose alors d’un droit de regard sur les formations qui y sont dispensées, ce qui est une garantie de service et de qualité. Par exemple, les cinq instituts catholiques (Paris, Lille, Angers, Lyon, Toulouse) et certaines écoles de commerce ou d’ingénieurs sont des établissements privés reconnus par l’État.